mardi 29 août 2017



Nous allons éclairer ces conceptions qui ne sont plus semblables dans toutes les écoles. Cela mettra en lumière des points de vue différents sur la pratique qui composent aujourd'hui le paysage des pratiques de Taichichuanproposées par ces diverses écoles. Et cela permettra de revisiter une peu I’ histoire du Taichichuan qui d 'un Art martial est devenu une discipline a 3 branches importantes et assez distinctes aujourd’hui : .
une discipline sportive, gestuelle de compétition formelle.
une pratique de santé énergétique.
un art martial de survie.


à la suite d'une réunion de plus de 500 Maîtres et disciples membres d'écoles traditionnelles de Taichichuan issues du monde entier, les représentants de la tradition on fait le constat de I’état actuel du Taichichuan en publiant une déclaration solennelle à Ma' Anshan en mai 2006.
Les pratiquants de Taichichuan martial profitent eux aussi de la recherche de sensations de Qi et tentent de les utiliser dans l'entraînement aux poussées des mains. Les plus aguerris d'entre eux y parviennent et on rencontre encore quelques vrais boxeurs parmi eux.
Le Taichichuan ralenti de notre époque, est bien différent du Taichichuan du XIXème siècle. Aujourd'hui les formes longues durent environ 25 à 30 minutes. De multiples témoignages relatent pour ces mêmes gestuelles longues des durées de déroulement allant de 8 à 10 minutes vers l'an 1900.
D’autres témoignages semblent montrer qu'antérieurement à 1900 on privilégiait dans la pratique du Taichichuan de courtes séquences parfois répétées de nombreuses fois successivement et sans discontinuité, tout en variant l'orientation dans les 4 ou les 8 directions cardinales comme dans l' école de Yang ban hou.
Cette question du ralentissement est aussi reconnue par de nombreuses écoles traditionnelles comme une méthode d'entrainement adaptée à l’âge des vieux Maîtres. Ce point de vue simple et raisonnable n'est pas souvent exprimé. C'est si simple : on a ralenti les mouvements parce que les Maîtres de taichichuan porteurs de la tradition lorsqu'ils vieillissaient, proposaient à leurs élèves de les suivre lors d'entrainements adaptés au rythme de leur propre personne.

tiré de l'article taichimag n°10

Kuradojo  Marseille 13010

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