lundi 18 septembre 2017



Le tai-chi-chuan ou tai chi ou taiji quan (chinois simplifié : 太极拳 ; chinois traditionnel : 太極拳 ; pinyin : tàijíquán ; Wade : t'ai⁴chi²ch'üan² ; cantonais Jyutping : taai³gik⁶kyun⁴ ; cantonais Yale : taaigihkkyùhn ; littéralement : « boxe du faîte suprême », également prononcé enjaponais taikyoku ken) est, selon comment il est pratiqué, à la fois une gymnastique de santé, un art martial chinois, dit « interne »(neijia), d'inspiration taoïste, et une voie spirituelle.
Les sinogrammes du tai-chi-chuan sont composés des éléments taiji (太极 / 太極, « faîte suprême »), et quan (, « poing, boxe ») et traduits littéralement par « boxe du faîte suprême », ou « boxeavec l'ombre », car l'observateur a l'impression que le pratiquant lutte contre une ombre. Une autre traduction courante du taichi chuan est « laboxe de l'éternelle jeunesse », le faîte suprême pouvant être traduit moins littéralement par « immortalité » ; but suprême de l'alchimie taoïste, où l'homme est un intermédiaire entre Ciel et Terre.
L’objectif du tai-chi est d’affiner son énergie vitale (le chi) et ainsi « d’ouvrir sa conscience à une dimension supérieure ».
Les mouvements ont à la fois une application martiale (esquives, parades,frappes, saisies…) et énergétique. Ils auraient été créés et développés par des guerriers taoïstes ou des moines médecins. Le tai-chi-chuan se pratique à mains nues mais est associé à des arts martiaux utilisant des armes (éventail, épée,sabre, lance…).
Démonstration de tai-chi-chuan
Les premiers philosophes taoïstes comme Lao Zi (vers 500 av. J.-C.) pratiquaient une série d'activités physiques très proches du tai-chi-chuan, sous la dénomination wei-wu-wei (为无为 / 為無為), « agir-sans-agir ». On trouve également mention au chapitre 3 du DaoDe Jing d'agir sans agir. Le chapitre 69 du Dao De Jing mentionne : « On dit justement qu'il marche sans voyager, qu'il résiste sans (se servir de) ses bras, qu'il projette un adversaire absent, qu'il tient sans soldats. »
C'est ce mélange de philosophie et de techniques physiques mêlées au travail du souffle qui rendent ces premiers textes taoïstes si étranges aux Occidentaux. Il existe plusieurs hypothèses sur l'origine du tai-chi-chuan en tant que tel.

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