Le bien-être et le combat. Leur convergence
Le taichi chuan(taiji quan) est connu aujourd’hui dans le monde entier comme étant un exercice
énergétique ou une gymnastique de santé ou de bien-être associé à une
philosophie du yin et du yang. La pratique du taichi chuan (taiji quan) est, certes, efficace sur le plan du maintien
et de l’amélioration de la santé pour des personnes peu sportives, mais elle
peut aussi donner une autre dimension à la pratique corporelle de ceux qui sont
dynamiques et sportifs.
Originellement,
le taichi chuan (taiji quan) est un artmartial. Le terme chuan, habituellement traduit par «boxe », en témoigne.
S’il est devenu si populaire, c’est parce qu’il a pu, parmi les nombreuses
disciplines d’arts martiaux chinois acquérir sa notoriété par son efficacité
en combat à partir de la fin du 19ème siècle.
Mais le taichi chuan (taiji quan) que nous connaissons aujourd’hui, surtout celui de Yang, ne nous permet que difficilement de concevoir comment un adepte du taichi chuan (taiji quan) peut être efficace en combat de percussion. La majorité des praticiens du taichi chuan (taiji quan) ne sont pas intéressés par l’aspect martial et se contentent de s’exercer à la forme d’enchaînement pour une pratique énergétique et de bien-être. C’est un aspect, certes, positif en tant que pratique corporelle d’origine martiale.
Mais le taichi chuan (taiji quan) que nous connaissons aujourd’hui, surtout celui de Yang, ne nous permet que difficilement de concevoir comment un adepte du taichi chuan (taiji quan) peut être efficace en combat de percussion. La majorité des praticiens du taichi chuan (taiji quan) ne sont pas intéressés par l’aspect martial et se contentent de s’exercer à la forme d’enchaînement pour une pratique énergétique et de bien-être. C’est un aspect, certes, positif en tant que pratique corporelle d’origine martiale.
Pour pouvoir
pratiquer longtemps un art martial et progresser continuellement, il faut que
la méthode permette une efficacité sur deux plans : celui du maintien et
du renforcement de la santé et celui du combat. La méthode du taichi chuan (taijiquan) comporte cette efficacité sur les deux plans.
Dans cet
ouvrage je chercherai à mettre en évidence le second versant, peu connu, du taichichuan (taiji quan) afin de réfléchir sur
la méthode d’un entraînement riche. L’intérêt de cette recherche est double.
Ceux qui cherchent la qualité martiale du taichi chuan (taiji quan) trouveront un intérêt croissant dans la
pratique, car le taichi chuan (taiji quan) offre la possibilité de surmonter des
problèmes qui résultent de l’exercice excessif ou déséquilibré de
l’entraînement en l’art martial.
Ceux qui
sont peu intéressés dans l’aspect martial du taichi chuan (taiji quan) et qui ont pour objectif la recherche du
bien-être et de la santé trouveront un appui concret pour leur exercice de la
forme de l’enchaînement. L’ambiguïté de l’enchaînement – posture, gestes, etc.
– constitue une des difficultés de l’apprentissage du taichi chuan (taiji quan).
Pour apprendre le taichi chuan (taiji quan), un grand nombre de personnes ont
l’impression de bouger sans avoir de référence solide. Il est difficile de
mémoriser des gestes sans s’appuyer sur des références concrètes. En prenant
connaissance du sens originel d’un geste, celui du combat, nous pouvons
acquérir des repères précis et concrets, ce qui nous permettra d’exécuter un
mouvement avec plus de précision.
Un des
problèmes de l’enseignement du taichi chuan (taiji quan) vient de ce que les
détails de forme d’enchaînement varient selon les professeurs. Rigoureusement
parlant, s’il y a cent maîtres de taichi chuan (taiji quan), il y a cent modes
qui différent dans les détails. La raison principale en est qu’ils effectuent
des mouvements sans se référer à une situation concrète du combat. Les gestes
tendent alors à devenir abstraits et deviennent difficiles à mémoriser et à
transmettre avec précision. En effet un grand nombre de gestes semblent
s’évaporer dans un espace ambigu, ce qui est dommage puisque chaque geste a son
objectif énergétique et technique.
Par exemple,
si vous savez que tel geste signifie une technique de dégagement du poignet, la
direction de votre mouvement se déterminera d’abord par rapport à l’adversaire,
puis les mouvements de vos poignets seront faits de sorte que vous puissiez
vous dégager correctement. Vous ne pouvez pas faire n’importe quel mouvement.
Ainsi ce mouvement sera plus facilement retenu et deviendra concrètement
communicable.
Kuradojo Marseille 13010
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